Le formulaire de demande AESH est essentiel pour obtenir un accompagnant de l’élève en situation de handicap à l’école. Il ne s’agit pas seulement d’un document administratif. Mais plus concrètement d’un outil qui aide la MDPH à comprendre les besoins réels de votre enfant. Vous devez donc démontrer que la présence d’un accompagnant est indispensable pour la scolarisation de votre enfant.
Cette page aborde vos droits. Mais elle met l’accent plus spécifiquement sur les justificatifs nécessaires et la logique d’évaluation pour obtenir un accompagnant scolaire à l’école.
Les critères MDPH pour l’obtention d’un accompagnant de l’élève en situation de handicap à l’école
La Maison Départementale des Personnes Handicapées évalue les besoins des élèves handicapés. Pour obtenir un accompagnant, la demande doit être conforme et répondre aux critères légaux. Ces derniers tiennent compte de la nature du handicap, de son impact sur l’éducation et de la nécessité d’un soutien humain pour garantir l’accès à l’école.
Pour plus de simplicité, le formulaire de demande AESH est inclus dans le dossier MDPH. Mais attention, vous devez détailler précisément les difficultés scolaires de votre enfant. La MDPH évalue pour cela plusieurs aspects. A savoir : l’autonomie, la communication, l’apprentissage, le comportement et la fatigabilité. Une description dans la partie Projet de vie renforce ainsi votre demande. Pour cela, il est conseillé d’utiliser des exemples précis plutôt que des termes vagues. Par exemple, « mon enfant ne peut pas écrire sans aide » ou « il a besoin d’un soutien pour comprendre les consignes ».
Pour répondre aux critères, il est crucial de prouver que la présence d’un AESH est essentielle pour assurer la continuité des apprentissages. Décrivez les adaptations déjà mises en œuvre par l’école et justifiez pourquoi elles sont insuffisantes. Cette argumentation est vitale pour persuader la CDAPH du besoin fondamental d’aide pour votre enfant.
Formulaire de demande AESH : justificatifs MDPH, dépôt du dossier et délais
Un dossier complet nécessite des justificatifs solides. Les bilans médicaux et paramédicaux, tels que l’orthophonie, la psychomotricité et la neuropédiatrie, sont essentiels pour prouver le handicap et ses effets. Le GEVASco, créé par l’équipe éducative, est aussi crucial. Car il détaille les besoins de l’élève et les aménagements suggérés. Enfin, si un Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS) est disponible, il doit également être inclus.
Veuillez à compléter avec attention tous les champs du formulaire de demande AESH et de le retourner à la MDPH de votre département. Vous pouvez choisir entre la version papier ou le portail en ligne, selon les modalités locales. Assurez-vous que toutes les pièces sont incluses avant l’envoi : formulaire de demande AESH, certificat médical récent, bilans, GEVASco, PPS et éventuellement un courrier explicatif. Un dossier incomplet entrainera un retard ou un refus.
Les délais de traitement varient selon les départements, mais la loi prévoit un délai de quatre à six mois. En réalité, cela peut prendre plus de temps. Pour éviter des retards, soumettez votre demande dès que possible, de préférence avant la fin de l’année scolaire, afin d’assurer une mise en place à la rentrée suivante. A noter que pendant le traitement, vous pouvez contacter la MDPH pour suivre l’avancement. Et éventuellement aussi fournir des informations supplémentaires si nécessaire.
De la décision sur l’AESH à la mise en place effective en classe
Après avoir examiné le dossier, la CDAPH prend une décision. Si elle est favorable, elle indique le type d’accompagnement : individuel ou mutualisé. Mais également le nombre d’heures. Cette notification est aussi adressée à l’Éducation nationale. En charge du recrutement et de l’affectation de l’AESH. Ce processus peut durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois, selon les disponibilités.
La mise en place effective en classe nécessite par la suite une coordination entre la famille, l’école et l’AESH. L’enseignant référent est essentiel pour organiser l’accueil et définir les missions de l’accompagnant. Il est crucial de rester en contact avec l’équipe éducative pour ajuster le dispositif si nécessaire. En cas de retard ou de difficulté, vous pouvez contacter la MDPH ou l’inspection académique pour accélérer la procédure.
Attention, le suivi ne se limite pas à la mise en place. Le PPS doit être mis à jour régulièrement pour s’assurer que l’accompagnement répond aux besoins. En cas d’évolution de la situation, une nouvelle demande peut être nécessaire.
